Larve hépiale sur collet d'artichaut
J'ai retrouvé un artichaut mangé aux collets par un ver blanc semblable aux hépiales...
Comment m'en débarrasser ?
A noter : présence à proximité de trois autres artichauts
Merci à vous.
Nom de la plante :</strong
Artichaut
Terre de la plante :</strong
En pleine terre
Situation de la plante :</strong
Au jardin
Exposition :</strong
Ensoleillée
Situation géographique :</strong
Semi-montagne, altitude 400m
Type de sol :</strong
Lourd, amendé avec du sable
Symptômes :</strong
Collet et racines
Actions :</strong
Buttage des pieds en automne
Traitements :</strong
Pluie d'automne et hiver, pour le moment
Remarques :</strong
Deux vers retirés
Pour la photo : depuis le temps, ces "vestiges" étaient restés dans un seau fermé en attendant de faire brûler !
Donc ils sont "secs", je n'ai pas pensé à les prendre en photo de leur vivant.
Une réponse
Noctuelle de l’artichaut
On rencontre des dégâts du lépidoptère Gortyna xanthenes plus particulièrement dans le sud de la France, surtout en régions méditerranéennes.
Larve
Adulte
- Larve : chenille glabre blanc jaunâtre ponctuée de brun (peut être confondue avec le vers blanc du hanneton). Pendant 2 à 8 heures, la jeune chenille grimpe le long de la plante et mordille l'épiderme supérieur des feuilles ; puis elle pénètre dans les nervures, les perforant pour rejeter ses excréments. Elle mine ensuite la moelle de la tige et remonte dans le capitule qu'elle creuse de grosses galeries.
Cycle de vie
Une génération par an.
- les œufs éclosent de façon échelonnée de décembre à février.
- les chenilles se développent dans la plante jusqu'au stade chrysalide qui se fait dans ces mêmes galeries.
- les adultes apparaissent du début octobre à la mi-novembre.
Prévention et prophylaxie
Eliminer en septembre (avant l’éclosion des chrysalides) les parties de plantes atteintes et les brûler si possible.
Protection
Si des femelles pondent au pied de l’artichaut, vue leur fécondité, l’infestation peut être grave. L’examen des plantes s’avère difficile pour évaluer assez tôt le niveau d’attaque : il faut pouvoir repérer les pontes à la base des feuilles des feuilles des artichauts près du sol. Or la protection n’est possible qu’entre le court délai entre l’éclosion des œufs et le moment ou les jeunes chenilles pénètrent à l’intérieur des tiges où il n’est plus possible de les atteindre.
En cas de risques connus (attaques l’année précédente), des traitements peuvent être envisagés à l’époque d’éclosion des œufs, soit à partir de fin novembre jusqu’en février.
- Les préparations à base de purins de plantes ou de décoction n’ont aucun effet prouvé.
- La protection biologique préventive grâce à un microorganisme Bacillus thuringensis homologué est la base de la protection pour l’amateur. Plusieurs spécialités existent en jardinerie. Elles sont acceptées par le cahier des charges AB.
- Des spécialités chimiques sont homologuées en France dont une en jardins amateurs, disponible en jardinerie. Elles ne sont pas acceptées par le cahier des charges AB.
Rappelons que dans les produits acceptés par le cahier des charges AB :
- Les pyrèthres naturels sont inefficaces sur les lépidoptères
- L’huile de neem et la rotenone ne sont pas autorisées en France