Arrosage d'un baobab
Bonjour, j'ai depuis presque un an un petit baobab chez moi. Après avoir perdu presque la moitié de ses feuilles au début de l'été (par manque d'arrosage, son tronc était mou) il a par la suite développé plusieurs nouvelles feuilles. Il continue mais je me suis rendu compte que son tronc est devenu très très mou, après un probable excès d'eau. La terre est sèche mais la base du tronc parait (par sa couleur) mouillée. Je me demande s'il ne serait pas en train de mourir. Pourriez-vous me dire si je dois le réarroser ou pas? Je n'arrive pas à savoir s'il y a manque ou excès d'eau sachant que malgré tout une nouvelle feuille commence a se développer. Merci de votre réponse.
Nom de la plante :</strong
Baobab
Terre de la plante :</strong
En pot
Exposition :</strong
Ensoleillée
Situation géographique :</strong
Nantes
Type de sol :</strong
Substrat pour plante en pot+ sable
Symptômes :</strong
Tronc très mou
Actions :</strong
Un peu trop d'eau
Traitements :</strong
Un peu toute les semaines + vaporisation de temps en temps
Une réponse
Bonjour,
en tant que professionnel, j’ai conseillé l’irrigation sur plein de végétaux mais jamais encore sur un Baobab !
Quand j’ai commencé sur les kiwis et qu’il n’y avait pas de publications car en Nouvelle-Zélande ils n’arrosaient pas j’ai décidé de mesurer directement l’évolution de la réserve hydrique du sol au lieu des racines. C’était en 1985 et je continue avec la même méthode aujourd’hui mais avec des outils beaucoup plus perfectionnés que sont par exemple les sondes capacitives Sentek ; voir http://www.agralis.fr/index_fr.php?cat=produits&page=enviroscan.
J’installerais donc une sonde avec des capteurs tous les 10 cm dans le pot, dans la zone où les racines prélèvent et je fixerais la capacité au champ qui est la situation où le sol commence à avoir assez d’air pour que les racines fonctionne et je laisserais descendre la réserve jusqu’à observer quand les racines ont du mal à prélever davantage d’eau (bas de RFU). Entre ces deux limites je ferai des micro apports de nuit pour rester en été au milieu entre ces deux limites et en hiver au plus bas proche de la RFU.
Voilà une image d’un enregistrement de ces types de capteurs qui sont plus performants que les tensiomètres mais aussi plus cher mais avec une durée de vie largement supérieure. En haut les évolution de la réserve hydrique par niveau de profondeur (on peut avoir de 3 à 12 niveaux) et en dessous le cumul sur l’ensemble du profil. En vert la zone de confort hydrique. En bleu pas assez d’air car trop d’eau et en rose pas assez d’eau.
Bien sûr, il s'agit là d'une méthode qui n'est pas applicable chez soi mais vous pouvez garder à l'esprit un autre élément : dans les régions à Baobab le climat est tel qu'il y a une période sèche de plusieurs mois. Il peut être utile de tenter de la reproduire.
Bien cordialement.